On vole au secours de MM. Bouygues et Bolloré, ainsi que du groupe Bertelsmann, en mobilisant à leur profit – car c'est bien de profit qu'il s'agit – 450 millions d'euros dans les circonstances actuelles. Nul ne saurait dès lors s'étonner de la réaction de M. Balladur qui vous pressait, il y a quelques semaines, de renoncer sine die à ce projet inutile et illégitime.
Dans les circonstances sociales que traverse la France, l'adoption en urgence de ce projet illustre un cynisme rarement égalé. Les intérêts particuliers et le service des amis du pouvoir sont prioritaires. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)