Nous avons tous observé que le grand public connaissait mal le sujet et qu'il fallait y remédier.
Je m'interroge sur le pourcentage de familles – 30 % – de familles qui refusent le prélèvement d'organes. Pourquoi est-il si élevé ? En partie, au moins, parce qu'il est rare que le corps de la personne décédée arrive dans un lieu spécialisé, où il soit possible de procéder immédiatement à un prélèvement. La plupart du temps, les personnes décédées arrivent dans des hôpitaux généraux, dans des services d'urgence où règne une hyperactivité qui ne favorise pas la prise en charge de familles qu'il faudrait, au contraire, accueillir dans des lieux dédiés, par des personnes formées. Il n'est en effet pas évident de convaincre, d'accompagner ces familles qui viennent d'apprendre le décès d'un proche.