M. Gosselin a rappelé qu'il y a eu 3 500 greffes post mortem, un taux de refus de plus d'un tiers et que 14 000 personnes sont en attente de dons.
Nous pensons tous qu'il nous faut nous mobiliser. Tout ce qui a été fait, de même que les amendements proposant des campagnes dans les lycées ou une mention sur la carte Vitale, vont dans le bon sens. Mais a-t-on été assez loin dans l'analyse ? J'ai été très intéressé par les propositions faites lors des états généraux par les citoyens eux-mêmes, unanimes à vouloir passer du consentement présumé après la mort à un consentement assumé avant la mort.
Malgré toutes les campagnes d'information engagées, le taux de refus reste important et, surtout, n'évolue pas. C'est finalement assez compréhensible, car le consentement présumé après la mort n'a rien de valorisant ni de mobilisant. De plus, nous savons que le blocage provient surtout des familles en cas d'accident brutal.
Je salue les avancées réalisées, mais je déplore notre timidité et notre frilosité dans l'analyse. Je crains que nous ne restions sur des niveaux de blocage assez importants.