En parlant de « ringarditude », je vous regarde et je pense à la présidente d'un certain conseil régional ! Mais si vous préférez, je dirai « zenitude » !
Halte au feu ! Pourquoi prendre le risque de promouvoir une culture de mort ? Je ne souhaite pas que le texte que nous allons examiner soit un texte de compromis : je préfère un texte d'équilibre, ce qui n'est pas tout à fait la même chose. Il me semble, du reste, et au-delà de mes propos, que nous ne sommes pas nécessairement si loin de cet équilibre. Nous avons, en effet, pu réaffirmer avec force notre accord sur deux grands principes : la dignité de la personne, la non-marchandisation du corps humain, son indisponibilité, l'impossibilité de le réifier. Le corps n'est pas à vendre. Il ne peut y avoir de marché quelconque. Le code civil, entre autres, le précise fort bien. Certes, nous sommes sensibles à la difficulté, à la douleur même des couples qui ne peuvent pas avoir d'enfant, à tous ces patients en attente de greffe : leurs souffrances sont un peu les nôtres et notre empathie est évidemment très présente.