Monsieur le président, mes chers collègues, il se peut que nous ayons des idées différentes, et quelquefois il est bon aussi que ces idées soient exprimées avec une certaine vivacité. Toutefois, il y a des frontières à ne pas dépasser. Or, tout à l'heure, M. Gorce les a dépassées en faisant allusion à une affaire que m'aurait conduit devant la justice.
À ce sujet, j'aimerais souligner trois choses.
Premièrement, je trouve assez incroyable que quelqu'un qui prétend être tolérant fasse ainsi allusion à un procès qui concernait non pas des faits mais des paroles et qui reposait donc sur une atteinte profonde à la liberté d'expression dont j'ai été victime.
Deuxièmement, il se trouve que les paroles en question ont été prononcées ici.