Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, nous devons être extrêmement tolérants vis-à-vis des lois bioéthiques. Il n'y a pas à mon sens d'un côté ceux qui ont un esprit ouvert, extrêmement généreux, et de l'autre ceux dont l'esprit serait restreint, exigu, et qui ne veulent pas accepter le progrès.
Ces problèmes concernent chacun d'entre nous. L'éthique, c'est ce que nous avons en nous au travers de ce que nous avons construit, au travers de nos croyances, de notre formation. L'éthique, c'est la façon de se comporter dans une société en perpétuel mouvement, pour faire en sorte que nous puissions à la fois accepter les contraintes, mais également la nécessité de ne pas entraver la recherche.
La recherche va souvent beaucoup plus vite que ce que la société est prête à accepter. Il est donc toujours difficile de savoir à quel moment il faut interdire ou autoriser.
Tout en n'allant pas aussi loin que certains l'auraient souhaité, le texte dont nous débattons présente quelques avancées, tout en étant extrêmement prudent.
Comme l'oratrice précédente, je pense que le fait de ne pas réviser les lois de bioéthique tous les cinq ans fait courir un risque.