Les controverses sur la médecine prédictive sont là pour nous le rappeler.
Alors, ce désir de retour au génétique dans la filiation n'est-il pas finalement que l'expression de notre cerveau reptilien, siège de nos réactions les plus instinctives nécessaires à notre survie : manger, boire, se reproduire ? Alors que notre humanité se caractérise, n'en déplaise à l'Église, par la dissociation que nous avons faite entre la sexualité et la reproduction, cette demande croissante de génétique ne nous ramène-t-elle pas à nos origines naturelles, pour ne pas dire animales ?