Nous pourrons, si vous le désirez, monsieur Vanneste, organiser un symposium particulier pour approfondir ce thème !
Comme le dit, très justement, Lucien Sève : « donner son sang, donner un organe n'a ici d'autre sens que consentir à ce qu'il me soit prélevé en faveur d'autrui, et le caractère exigible de mon consentement ne renvoie pas du tout à une prérogative de propriétaire, mais à une obligation de respect pour la personne ». Mes chers collègues, le philosophe nous rappelle, à raison, que le corps humain et ses éléments ne sont pas appropriables, qu'ils ne sont pas des marchandises. De plus, je suis persuadé qu'il ne faut pas donner à la biologie, aussi importante soit-elle, plus d'importance qu'elle n'en a réellement.
Le rapporteur l'a dit : « la personnalité d'un individu n'a rien à voir avec ses origines génétiques :…