Certains craignaient un manque d'engagement des partenaires dans cette nouvelle réforme : sans attendre, avec l'assemblée des départements de France, nous avons mis en place un comité de pilotage qui réunit très régulièrement, outre l'État et les départements, l'UNCCAS, la CNAF, la MSA et Pôle emploi.
Au regard du contexte économique difficile, le revenu de solidarité active est plus que jamais nécessaire. Il permettra à de nombreux salariés de sortir de la pauvreté ou de ne pas y tomber. Si le revenu de solidarité active favorise le retour à l'emploi – ce qui est confirmé mois après mois, sans exception, dans les programmes expérimentaux –, il soutient aussi ceux dont la situation ne s'améliore pas ou se dégrade temporairement. Si l'on garantit à une personne qu'en cas d'augmentation de ses revenus du fait d'un retour au travail, elle en conservera 62 %, on doit également lui garantir que, en cas de dégradation temporaire de sa situation, sa perte de revenus sera atténuée. Bref, le dispositif du RSA sera utile en bonne comme en mauvaise période à ceux dont on se préoccupe en général le moins.