Permettez-moi, ensuite, monsieur Hortefeux, de vous faire part des souvenirs d'un ancien combattant. Vous êtes, en effet, dans une situation que je connais un peu : celle d'un ministre de l'intérieur qui va être confronté à une gigantesque contestation mêlant les magistrats, la police et l'ensemble des forces pénitentiaires.
Si je vous dis cela, c'est parce que cela nous est arrivé en 2001. Et nous avons alors reconnu – nous – que nous avions sous-estimé plusieurs problèmes, et que nous avions eu tort de présupposer que notre bon travail en matière de lutte contre le chômage permettrait de résoudre les problèmes de violence.