Pas d'exemplarité de peine, monsieur Le Bouillonnec, contre ceux qui s'attaquent aux piliers de notre République. Voilà la position du groupe socialiste !
Le groupe socialiste, enfin, et cela aussi il faut que les Français le sachent, s'oppose à l'idée de protéger les mineurs par une mesure de couvre-feu. Cela veut donc dire, non pas qu'il est favorable – ce serait inutilement caricatural de dire cela – mais en tout cas qu'il accepte que des enfants de huit ans, neuf ans, dix ans, puissent, embrigadés par des délinquants, par des trafiquants, se retrouver seuls, entre vingt-trois heures et six heures du matin, dans la rue !