…avec tout ce que cela suppose en termes de programmes, de contraintes de l'audimat et d'aléas !
Aujourd'hui, face à une grave crise du marché publicitaire, le Président de la République souhaite une grande réforme culturelle garantissant un financement pérenne de l'audiovisuel public (Protestations sur les bancs du groupe SRC), à hauteur non de 800 millions d'euros, comme vous l'avez dit, mais de 450 millions garantis sur trois ans, ce qui est bien différent.
Dans un an, comme tous les téléspectateurs, vous verrez la différence : les programmes commenceront à vingt heures trente, la seconde partie de la soirée à vingt-deux heures quinze et les programmes, sans doute plus audacieux, iront au bout de la logique du service public.
Vous nous reprochez d'avoir fait des cadeaux aux groupes. Est-ce réellement le cas, lorsque nous instituons des taxes sur les télécom et sur les ressources publicitaires ?
Enfin, vous avez cité le nom de Berlusconi. Je n'aurai pas la cruauté de vous rappeler dans quelles conditions, pendant les années 80, la Cinq avait été attribuée ! (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)