Monsieur Roubaud, vous connaissez bien les questions liées à la mondialisation, auxquelles vous avez consacré un excellent rapport. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP. – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Depuis le mois de novembre, le Président de la République a pris la mesure de ces questions ; il a beaucoup écouté, beaucoup consulté, ce qui lui a permis d'identifier les têtes de chapitre du programme de la présidence française du G20 – lequel, vous le savez, rassemble les principaux États de l'économie mondiale.
Le Président de la République a présenté hier cet ordre du jour, identifiant plusieurs rubriques dont je vais vous donner la liste et l'état d'avancement.
Pour lutter contre le protectionnisme commercial et monétaire, le premier objectif est la coordination des politiques monétaires, afin d'éviter les déséquilibres macroéconomiques.
Deuxièmement, pour assurer la sécurité et la stabilité financières, il nous faut améliorer la régulation du système financier.
Troisièmement, nous devons évidemment lutter contre les variations de change, redoutables pour les pays comme pour les entreprises. Tel est le sens de la réforme du système monétaire international. Sachez que l'Allemagne a accepté d'être le chef de file de ces travaux.
Quatrièmement, il faut naturellement éviter les variations très brutales du cours des matières premières, notamment agricoles. Bruno Le Maire et moi-même y travaillons, et la Russie a accepté de présider le groupe de travail consacré à cette question.