Il est réconfortant pour un élu de la vallée du Rhône – qui est relativement nucléarisée et comporte des sites d'Areva et du CEA –, de vous entendre parler de rigueur, de transparence, d'indépendance et vous engager en faveur d'un pôle européen de sûreté.
Lors de son audition, la semaine dernière, M. Henri Proglio a laissé entendre que nos normes de sécurité nucléaires étaient trop contraignantes. Il semble favorable à un projet moins onéreux de stockage souterrain des déchets les plus radioactifs – 15 milliards d'euros contre 35 milliards pour la proposition de l'ANDRA. Comment peut-on contraindre les industriels à financer la sécurité de nos concitoyens et de notre environnement au regard des dangers que présentent ces déchets ?
Par ailleurs, comment exercez-vous votre contrôle sur les 150 grosses installations que vous évoquiez ? Le faites-vous chaque année, en permanence ou au coup par coup – sachant que, selon la presse, le contrôle et la maintenance dans certaines centrales nucléaires seraient moins rigoureux que par le passé ?