Indépendamment du fond, nous avons abordé le secteur associatif environnemental alors que les problématiques soulevées concernent la totalité du tissu associatif. Du point de vue de la méthode, il me semblerait dommageable que les investigations se concentrent sur une petite partie seulement du dispositif. On pourrait évoquer par exemple les masses financières qui sont brassées par le secteur sportif. Les clubs gèrent des millions d'euros alors qu'ils ont une structure juridique associative, à l'exception des grands clubs professionnels qui se rencontrent dans quelques sports bien déterminés. C'est aussi un sujet, y compris au plan local, avec toute la logique du sponsoring.
Je ne voudrais pas que le débat se trouve polarisé sur les seules structures environnementales. Nos débats ont des conséquences sur la perception des sujets de société par nos concitoyens. On ne peut pas laisser entendre qu'il y a des moutons noirs dans un secteur et pas dans les autres. C'est pourquoi l'approche transversale s'impose de mon point vue, et le comité d'évaluation et de contrôle est tout désigné pour la mettre en oeuvre.