Une réflexion sur l'indépendance et la moralité des associations est impérative. Geneviève Gaillard a mentionné mes travaux sur la gestion budgétaire du ministère de l'environnement. J'ai été étonné des sommes accordées et je me suis demandé l'indépendance était assurée par rapport aux pouvoirs publics. Peut-on être sûr que les crédits de l'État ne subissent pas une modulation en fonction du degré de complaisance, et que la parole associative est libre de se faire contestataire ?