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Intervention de Geneviève Fioraso

Réunion du 1er février 2011 à 17h15
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeneviève Fioraso :

Comment le CEA participe-t-il à la formation des futurs ingénieurs du secteur nucléaire ? Quels sont les accords avec des pays émergents ou avec la Chine, dont les besoins en formation sont importants ? Forte de ses avancées, la France peut par ce moyen jouer un rôle de prescripteur, ce qui ne manquerait probablement pas de se traduire par des retombées économiques…

Représentant l'OPECST au conseil d'administration de l'ANDRA, je me demande si le CEA ne pourrait pas servir de médiateur entre celle-ci et EDF, afin de pacifier la discussion sur le stockage des déchets et de trouver un moyen terme entre la solution du tunnelier préconisé par l'une et celle de la machine à attaque ponctuelle souhaitée par l'autre.

Le CEA a beaucoup investi en faveur des énergies photovoltaïques, au travers du laboratoire d'innovation pour les technologies des énergies nouvelles (LITEN) et de l'Institut national de l'énergie solaire (INES) de Chambéry. Afin de sortir du moratoire « par le haut » – même si les choses semblent mal engagées –, envisagez-vous de nouer un partenariat avec un grand opérateur qui pourrait entraîner l'ensemble de la filière et stimuler la recherche ? Si oui, quel serait-il, sachant que M. Henri Proglio nous a dit avoir encouragé EDF-Énergies nouvelles à investir à l'étranger plutôt qu'en France, ce qui m'a particulièrement choquée de la part d'un opérateur public ?

Enfin, où en est la recherche s'agissant des smart grids, des véhicules et des batteries électriques ? S'agissant de ces dernières, l'utilisation de sites classés SEVESO ne serait-elle pas opportune, notamment pour les sites chimiques qui, pour diverses raisons, sont amenés à « réduire la voilure » ?

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