Il habitait en logement social. Il a travaillé toute sa vie pour faire en sorte que ses enfants, ses petits-enfants, ses arrière-petits-enfants ne restent pas dans le logement social mais puissent acheter un jour un pavillon.
La situation de la commune dont je suis maire est paradoxale. Je suis élu dans ce département de la Seine-Saint-Denis que vos amis ont dirigé avant de se faire « chiper » la présidence par les socialistes, un département qui a trop construit de logements sociaux, mais je suis aussi maire d'une ville, site de l'ancien château du duc d'Orléans – je n'étais pas un de ses manants – , qui n'a pas encore assez de logements sociaux pour passer à la toise de la SRU.
Monsieur Gosnat, au nom du grand parti que vous représentez, je suis un élu républicain moi aussi, j'applique cette loi, mais au rythme de la raison, qui explique, et non de la démagogie, qui bouscule.
Même si j'ai milité contre la loi SRU – pas ici puisque je n'étais plus député –, je mets en oeuvre une politique de l'habitat raisonnée et diversifiée autour de trois axes : réclamer 25 % de logements aidés dans chaque opération immobilière privée, ce qui m'a permis de doubler le nombre de logements sociaux,…