J'estime, en ce qui concerne la politique de la ville, avoir quelque chose à dire sur l'évolution des débats sur le long terme, monsieur le président. La remarque de M. Asensi est totalement fondée et votre explication n'y répond pas.
En 1993, Mme Simone Veil, qui sentait bien que le sujet devenait explosif, avait pris la précaution d'organiser un débat qui avait duré deux jours à l'Assemblée. Certes, comme vous le dites, cela avait donné lieu à un défilé de maires, d'élus locaux. Mais c'est justement grâce à cette accumulation de témoignages dans l'hémicycle que l'opinion prit conscience de la situation catastrophique dans laquelle on se trouvait.
Vous me permettrez de penser que le fait de nous reléguer salle Lamartine pour une séance de questions-réponses de deux minutes, à la va-vite marque un tournant pour la politique de la ville. C'est elle que l'on relègue.