Ce que vous dites est incontestable, monsieur Goua. Les crédits consacrés à la politique de la ville sont en effet en baisse. Nous n'allons pas refaire ici le débat budgétaire qui a eu lieu en commission élargie.
C'est bien parce que j'ai conscience de cette baisse des crédits, pour parler clair, que j'ai souhaité mobiliser et déléguer au plus vite les financements existants, tels qu'ils ont été arrêtés par l'ACSÉ le 20 décembre. Je reconnais volontiers que les chiffres de votre commune ne sont pas bons ; encore faudrait-il que j'en regarde les raisons. Reste que je suis intervenu, notamment auprès du ministre du budget François Baroin, pour que les fonds arrivent le plus tôt possible dans les quartiers, à destination des associations. Brice Hortefeux et moi-même allons d'ailleurs rencontrer l'ensemble des préfets pour demander que les comités de programmation se réunissent très rapidement afin que l'argent soit débloqué dans les mois qui viennent et que l'on n'ait pas à payer aux banques des agios sur l'année n – 1. Si nous y parvenons, nous aurons beaucoup fait progresser les choses en matière de politique de la ville, et ce malgré un exercice budgétaire contraint.
Sur la péréquation enfin, je vous rejoins, monsieur Goua. J'y travaille, même si, n'étant en poste que depuis le 14 novembre, je dois me contenter pour l'heure d'une déclaration d'intention. Nous ferons en sorte que la péréquation s'opère en faveur des quartiers qui en ont le plus besoin, sans quoi cela n'a pas de sens.