Face à la révolution du peuple égyptien, le Gouvernement, comme pour la Tunisie, n'a rien vu venir. Il s'est contenté, pendant des années, de complimenter M. Ben Ali et M. Moubarak ; aujourd'hui, il se contente de se joindre au choeur des pleureuses européennes, qui ne font rien mais expriment leur vive préoccupation. Comment le Président Sarkozy, co-président avec M. Moubarak de l'Union pour la Méditerranée, a-t-il pu ne pas être au courant des raisons de l'échec de l'UPM – je n'ai pas dit de l'UMP ! –, ne pas savoir ce qui se passait réellement en Tunisie et en Égypte ?