Je partage, monsieur le secrétaire d'État, le souci de modernisation du réseau de Météo France, qui tient notamment compte des progrès de l'observation satellitaire et de la modélisation. Il n'empêche que l'on a toujours besoin d'une observation et de relations de proximité. Aussi vos arguments ne me convainquent-ils en aucune façon : l'activité de Bergerac est supérieure à celle d'Agen, et si le seul critère retenu est le statut de préfecture d'Agen, nous nous acheminons vers un affaiblissement de toute une partie du territoire, vers son abandon même, puisque le choix d'Agen, à mi-distance entre Bordeaux et Toulouse, s'inscrit dans une logique de métropolisation qui rompt avec l'esprit d'aménagement du territoire.
Si vous vous penchiez plus attentivement sur ce dossier, vous constateriez que les critères conduisant à ce choix ne correspondent vraiment pas à l'intérêt général.