J'ai bien noté les enjeux de sécurité que vous avez évoqués et je constate que vous entrez autant dans les détails en ce qui concerne votre circonscription que pour les nombreux projets de loi que vous suivez. (Sourires.)
Mais l'opération que vous évoquez s'inscrit dans un projet global prenant en compte les contraintes de sécurité des usagers de la route. Elle nécessite, de ce fait, la construction d'un pont permettant la traversée en surplomb des voies concernées. L'ensemble des travaux appelle des investissements lourds mobilisant des fonds publics à hauteur de plus de 3 millions d'euros.
Le financement de ces investissements relève des programmes de modernisation des itinéraires routiers, les PDMI, qui succèdent au volet routier des contrats de plan État-région. L'actuelle génération couvre la période 2009-2014.
L'importance des aménagements à réaliser, les contraintes budgétaires régissant l'exercice et les difficultés à obtenir des cofinancements de la part des collectivités territoriales ont rendu l'élaboration des PDMI délicate au niveau national et singulièrement en Île-de-France.
Des arbitrages difficiles ont donc été nécessaires et, à ce jour, cette opération n'est malheureusement pas inscrite à l'actuelle génération de PDMI. Je suis conscient du fait que, vu la nature de l'opération, il paraît paradoxal d'attendre deux à trois ans avant d'inscrire la moindre somme. Les enjeux que vous évoquez seront bien pris en compte lors de la révision de l'actuel PDMI ; je m'y engage. Mais, dans ce cadre, je vous invite à rechercher également les cofinancements qui pourraient être mobilisés. Je suggère aussi que nous voyions ensemble, d'ici à l'élaboration de la nouvelle génération de PDMI, si l'on peut faire un montage financier, avec différentes collectivités territoriales ou des crédits de sécurité, pour réaliser cette opération dans des délais plus convenables.