Ma question s'adressait à M. le ministre de la culture et de la communication puisque j'avais un engagement de sa part, mais je sais, madame la secrétaire d'État auprès de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale, que vous allez pouvoir répondre à sa place.
Marseille, associée au territoire Provence, a été nommée capitale européenne de la culture pour 2013. Cet événement est vécu comme une formidable opportunité pour accélérer le développement économique et culturel du territoire, puisque près de 10 millions de visiteurs sont attendus.
Ainsi, de nombreux équipements culturels vont être inaugurés en 2013, à l'instar du Musée national des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée, tandis que d'autres vont voir leur activité démultipliée.
Dans ce paysage foisonnant, l'Opéra de Marseille fait néanmoins figure de parent pauvre et n'a pas les moyens de son ambition.
En effet, l'État participe de manière très marginale au budget de cet établissement – moins de 3 % des frais de fonctionnement annuels – alors que d'autres établissements du territoire bénéficient d'une aide plus importante.
Cette situation apparaît d'autant plus singulière que l'Opéra de Marseille joue fréquemment à guichets fermés et que le ministre de la culture avait émis le souhait de voir cette structure se hisser parmi les opéras nationaux et régionaux, à l'exemple de Bordeaux, Lyon, Nancy et Strasbourg.
De ce fait, comment le Gouvernement explique-t-il le faible soutien de l'État et quelle solution envisage-t-il ?