Je m'associe à la question posée par M. Emmanuelli sur le rôle possible de la BCE. Par ailleurs, le taux de croissance de la Grande-Bretagne au dernier trimestre 2010 est une mauvaise nouvelle, qui laisse entrevoir le risque de « double dip » – sans parler de la situation de la Grèce. À moyen terme, le remboursement de la dette publique n'est garanti que par la croissance, soit nominale - l'inflation -, soit réelle. Or la position, très dure, du FMI ne risque-t-elle pas d'avoir des effets macroéconomiques nocifs, tels que les économies « aidées » pourraient ne pas se relever ?