Pourquoi les banques qui ont prêté à des États devenus insolvables ne participent-elles pas à leur redressement, par restructuration ou rééchelonnement de la dette ? Le procédé existe pour les pays en développement, au sein du Club de Paris où les créanciers négocient avec leur débiteur la durée de leurs concours et parfois les taux. Au nom de quoi fait-on une nouvelle fois payer les peuples à la place des créanciers, en déresponsabilisant les banques ? Le libéralisme ne consiste pas à laisser les banques prêter inconsidérément puis appeler le contribuable à la rescousse, avant de le renvoyer dans ses foyers aussitôt que la situation s'est améliorée ! Et, surtout, madame la ministre, ne m'objectez pas que la crédibilité du système bancaire est en jeu !
Par ailleurs, le gouvernement grec respecte-t-il les engagements qu'il a pris dans le cadre du plan de redressement ? Disposez-vous d'informations fiables à ce sujet, madame la ministre ?