Cela suppose naturellement que, face à ces situations, il y ait une réponse de l'État. Cette réponse existe : elle passe par la mise en place de dispositifs concrets, comme les brigades de protection de la famille – il y en a 218 –, par les correspondants départementaux d'aide aux victimes, par des psychologues. Au total, il y a aujourd'hui dans notre pays 1 162 agents spécialisés qui ont ainsi accompagné 28 000 femmes victimes. Il s'agit donc d'une réponse très concrète. Avec Roselyne Bachelot, qui présentera un plan début février, nous avançons avec une conviction simple : étant plus attaquées et plus exposées, les femmes méritent d'être mieux protégées. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)