Ils sont confrontés à des prix de vente trop faibles pour leurs produits et, en même temps, à des prix d'achat de leurs matières premières, de leurs intrants extrêmement élevés en raison des cours mondiaux des céréales actuellement trop hauts.
En outre, ils font face à une réglementation franco-française exagérément tatillonne – même si nous avons un peu desserré l'étau à l'occasion de la LMA – ainsi qu'à une grande distribution qui impose ses contraintes à l'ensemble de ses fournisseurs. Il faut que tout cela évolue.
Je sais quelle est la volonté du Président de la République à l'occasion du G20. Je connais également votre combat, monsieur le ministre, pour que l'Europe nous aide. Il n'en demeure pas moins que nous devons progresser sur un sujet précis : celui de l'étiquetage quant à l'origine des viandes. Il faut que les consommateurs sachent d'où viennent les produits qu'ils achètent, en particulier les viandes et les produits élaborés, dont la charcuterie. C'est la condition de la survie de la production porcine en France.
Je sais que vous y travaillez, monsieur le ministre. Sur ces questions, nous attendons des résultats précis, dans un délai contraint. Le temps nous est compté. Un certain nombre de personnes nous affirment qu'entre 10 % et 15 % des producteurs devront, dans les semaines qui viennent, déposer leur bilan. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)
Le 05/08/2011 à 22:47, Alan a dit :
Monsieur, Vous estimez que le prix du porc accordé aux éleveurs est trop bas, certes, mais ne pensez vous pas qu'il y a déjà trop de porcs ? la qualité laisse pas mal à désirer, qui plus est les rejets provenant des élevages pourissent les plages par la prolifération des algues vertes dont le volume ne cesse d'augmenter; à moins que vous soyez complètement aveugle, vous ne pouvez pas ne pas voir la situation telle qu'elle est.
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