Quel est l'état de votre parc nucléaire et quels moyens comptez-vous consacrer à la régénération des centrales, étant entendu que cet aspect est au moins aussi important que la construction de nouvelles centrales ?
D'autre part, pourquoi prévoir la construction d'un réacteur ATMEA dans la vallée du Rhône alors que cette zone est déjà en surproduction d'électricité. On y trouve en effet la plus forte concentration de centrales nucléaire, elle dispose de ressources hydrauliques, on y développe les énergies alternatives – éolien et, au sud, photovoltaïque. Enfin, avec la construction de Georges Besse II et la fermeture prochaine du site du Tricastin, les besoins en termes de consommation électrique ont considérablement baissé. Pourquoi ne pas rapprocher les nouvelles implantations de zones qui sont en déficit de production électrique ? Étant donné l'importance des pertes en ligne et les contraintes liées au transport, mieux vaut que la production, y compris alternative, soit au plus près des besoins. Dans la vallée du Rhône, les réseaux actuels ne permettraient pas d'évacuer une production supérieure. Il faudra installer de nouvelles lignes, ce qui n'est pas moins difficile que de construire des centrales !