Je salue à mon tour l'excellent exposé introductif, mais s'agissant des 41 candidatures reçues pour un site de stockage de déchets de faible activité à vie longue, de quels départements – au-delà de la trentaine issue de Champagne-Ardenne – proviennent-elles ? Ce nombre est-il suffisant pour poursuivre les missions de reconnaissance géologique ?
Je fais d'autant plus miennes les remarques de Jean Dionis du Séjour s'agissant de la méthode d'appel à candidature, que les 91 communes de ma circonscription qui étaient finalement concernées ont été montées les unes contre les autres, empêchant de dégager une solution. Il faut faire de toute recherche d'un site pour les déchets de faible activité à vie longue une mesure d'intérêt national.
Pour l'État, l'uranium appauvri – que les antinucléaires accusent AREVA d'exporter – constitue une matière valorisable et non un déchet, dans la mesure où il est possible de le réenrichir pour les réacteurs actuels et où il est envisagé de l'utiliser tel quel dans les réacteurs de quatrième génération. Dans quels délais saura-t-on mettre en oeuvre cette dernière possibilité ?