Je félicite Mme la directrice générale pour la clarté de son exposé qui a notamment permis de rappeler que l'on ne devait pas assimiler les déchets radioactifs aux seuls déchets nucléaires. Il n'en reste pas moins que le traitement de ces derniers est le tendon d'Achille de la filière nucléaire, fragilité sur laquelle s'appuient ses opposants. À cet égard, si le projet Cigéo peut permettre de rassurer un certain nombre d'anxieux, a-t-on pu mesurer son degré d'acceptabilité sociale ? Ne devrait-il pas d'ailleurs, au-delà des communes concernées, s'agir, comme le soulignait Jean Dionis du Séjour, d'un projet France – ce qui en outre rendrait les choses plus sereines en termes d'ex-taxe professionnelle ?
Concernant la réversibilité, dont nous souhaiterions d'ailleurs connaître les caractéristiques, d'autres pistes de recherches sont-elles explorées pour détruire les déchets radioactifs autrement qu'en termes de millions d'années ?
Par ailleurs, les producteurs d'électricité autres qu'EDF intègrent-ils dans leurs comptes les frais engendrés par le stockage ?
Enfin, quelle part prendrait à terme l'international ?