Je vous remercie, madame la ministre, d'avoir acté que le taux de centralisation de 70 % demeurait l'objectif visé, étant entendu que nous aurions intérêt à l'atteindre rapidement. À ce propos, une hausse annuelle de 1 point permettant de l'atteindre en trois ou quatre ans m'aurait semblé préférable au « corridor » de progression.
J'ajoute qu'une part de l'argent centralisé à la Caisse des dépôts retourne vers les banques – c'est notamment le cas des adjudications de prêts locatifs sociaux – PLS –, lesquelles représentent 6 points de centralisation, sans parler du refinancement d'OSÉO qui bénéficie également aux établissements bancaires. Le taux de centralisation recouvre donc une réalité plus complexe qu'il n'y paraît.
Enfin, trois raisons expliquent la fixation du ratio à 125 % : faire face à une éventuelle « décollecte », prendre en compte l'allongement de la durée des prêts, assurer l'équilibre financier grâce à une capacité de placement permettant de bonifier des prêts réalisés à prix coûtant, voire à perte.