En effet, le logement social et la politique de la ville ne sont pas seuls concernés par ces financements : les universités, les hôpitaux, les grandes infrastructures – je songe, en particulier, aux lignes à grande vitesse – le sont également. Or, les investissements de l'État en la matière ayant été réduits de moitié en vingt ans, il est impératif que la Caisse des dépôts dispose des moyens de prendre le relais. M. Emmanuelli l'a dit : aucun organisme bancaire ne prête sur quarante ans – à la différence de cette dernière qui, parfois, s'engage d'ailleurs bien au-delà.