Le Gouvernement ne peut pas s'en sortir ainsi. Compassion, commisération : ce sont de bonnes paroles. Tout à l'heure, on a cité une éminente personnalité dont le métier est de prodiguer de bonnes paroles ; le vôtre, monsieur le ministre, c'est de protéger les citoyens et, en fin de compte, d'aider les fonctionnaires à accomplir leur devoir en évitant que des zones d'incertitude subsistent ou que des marges soient laissées à des initiatives individuelles contestables. Il n'est point besoin d'être de gauche ou de droite pour avoir une position sur ce sujet : cela relève d'une vision de nos institutions républicaines. Permettez-moi de vous dire, monsieur le ministre, que vous ne vous en sortirez pas avec deux Ave et trois Pater : il vous faut être clair.
(L'amendement n° 185 n'est pas adopté.)