Selon l'arrêt Salduz, il n'y a pas de propos auto-incrimants. Une personne, qui n'a jamais eu affaire à la justice ou à la police, peut, n'étant pas un spécialiste en droit, se sentir perdue et se laisser aller à raconter un certain nombre de choses. Ces déclarations ne peuvent servir de base à une incrimination.