Je crois qu'Aurélie Filippetti a voulu tirer une sonnette d'alarme s'agissant d'un problème qui touche 82 % de femmes, lesquelles constituent le gros du bataillon du travail à temps partiel.
Cependant comprenez que cet amendement constitue une sorte de « lit de Procuste » et que les dispositions qu'il prévoit doivent être examinées avec attention. En effet il existe toutes sortes de travail à temps partiel. Ainsi, il y a une différence entre la caissière de supermarché qui passe deux fois trois heures dans sa voiture parce qu'elle travaille par obligation deux heures en début, en milieu, puis en fin de la journée et un cadre qui travaille le même nombre d'heures, mais qui a choisi le temps partiel pour des raisons personnelles. On ne peut pas mettre tout le monde à la même enseigne.
Je comprends donc l'objectif poursuivi par cet amendement. Je ne peux toutefois pas lui donner un avis favorable, car cela suppose un travail approfondi avec les partenaires sociaux. J'ai d'ailleurs demandé à Xavier Bertrand d'organiser une table ronde sur le temps partiel dans la négociation sur l'égalité professionnelle.
(L'amendement n° 8 n'est pas adopté.)
(L'article 6 est adopté.)