Il s'agit de lutter contre le travail à temps partiel qui, vous l'avez souligné, madame la ministre, frappe essentiellement les femmes. Il a souvent été présenté comme un temps partiel choisi, mais peut-on le considérer comme tel alors que 80 % des personnes qui travaillent sous ce régime sont des femmes ?
Notre amendement vise à soumettre à une majoration de 10 % des cotisations patronales les entreprises dont plus de 25 % du nombre total de salariés sont à temps partiel.
Nous voulons envoyer un signe fort pour lutter contre le travail à temps partiel, lequel se révèle extrêmement déstructurant pour la carrière des femmes et ne leur permet, de plus, souvent même pas de mieux organiser leurs vies. En effet, les horaires, souvent totalement éclatés, en particulier dans la grande distribution, font qu'elles sont souvent quelque peu victimes de la double peine.