Nous regrettons la disparition du Défenseur des enfants, qui existe dans de nombreux pays, d'ailleurs. Comme le disait encore à l'instant Mme Antier, les enfants risquent de ne pas s'y retrouver. Ils pouvaient aisément rencontrer les délégués du Défenseur des enfants sur l'ensemble du territoire, dans des points faciles d'accès comme les mairies, les maisons de justice, les maisons des services publics.
Nous proposons donc que la personne qui sera dorénavant spécifiquement en charge des droits des enfants puisse disposer de délégués spécialisés sur les droits des enfants. Cela nous semble fondamental. Sinon, le travail exceptionnel qui a été réalisé pour permettre aux enfants de faire défendre leurs droits, et qui constituait une avancée très importante en Europe et en France, risque d'être très compromis.