Madame la ministre chargée de l'apprentissage et de la formation professionnelle, au moment où notre pays sort d'une crise économique et financière sans précédent, notre attention doit plus que jamais se tourner vers la lutte contre le chômage, en particulier celui qui touche les jeunes.
En avril 2009, au plus fort de la crise, le Gouvernement a mis en oeuvre, dans le cadre d'un véritable plan d'urgence, un certain nombre de mesures destinées à limiter l'impact de la crise sur l'emploi des jeunes, qui sont les plus menacés en période de ralentissement économique. Ce plan a permis de mobiliser 362 millions d'euros entre avril 2009 et décembre 2010.
En créant un ministère spécifiquement chargé de l'apprentissage et en vous en confiant la responsabilité, le Président de la République et le Premier ministre ont adressé un signal à nos jeunes. Ils vous ont également fixé un cap : agir pour passer de 600 000 à 800 000 apprentis en 2015.
Parmi les moyens dont nous disposons figurent les développeurs de l'apprentissage. La semaine dernière, vous vous êtes rendue en Seine-Maritime, à Saint-Étienne-du-Rouvray, dans une PME de 44 salariés qui vient de recruter un jeune en contrat d'apprentissage grâce à ce dispositif encore mal connu. Pouvez-vous, madame la ministre, préciser en quoi consiste la mission des développeurs de l'apprentissage et dresser un premier bilan de leur action ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)