Je vous souhaite bien du courage pour expliquer à nos concitoyens que, lorsque l'on vole une mobylette, on risque trois ans de prison, mais que, lorsque l'on est député et que l'on triche délibérément, on ne risque rien. Vous pourrez donner toutes les explications du monde, vous n'arriverez pas à masquer l'incurie de votre proposition.
Nous étions prêts à nous reconnaître dans ces textes et à les voter. Aujourd'hui, c'est impossible. Non seulement nous ne voterons pas ce texte, mais nous voterons contre ces trois textes, en souhaitant que, au cours de la navette, un peu de bon sens revienne, que l'on réconcilie la morale et la politique et que l'on revienne à cette sanction que nous avons unanimement proposée au sein de la commission des lois, contre cet amendement scélérat que MM. Jacob et Copé ont proposé. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)