Nous n'évitons pas le débat sur le moratoire, nous sommes en plein dedans ! Et je me félicite que tous les acteurs de la filière soient présents.
Nous avons entendu que le secteur n'était pas mûr, qu'il y avait des problèmes de compétitivité et de pérennité. D'où une première question à l'ensemble des acteurs : où en sont-ils en termes de protection des brevets ? De quelles garanties disposent-ils ? Dans un monde très ouvert, et un secteur très sensible, le problème est de taille, en particulier pour les biotechnologies.
Quelle est leur maîtrise – surtout pour ce qui concerne Total – de leurs matières premières, et en particulier des terres rares ? Je comprendrais qu'ils ne veuillent pas tout révéler, mais s'ils souhaitent de la pérennité, et intégrer toute la chaîne de valeurs, il faut maîtriser les gisements.
Par ailleurs, où en sont-ils dans la recherche et développement sur le stockage de l'énergie ? Un des gros problèmes reste l'utilisation différée de l'énergie produite. Je n'ai rien entendu sur ce point crucial.
Enfin, les technologies de deuxième et troisième génération sont dans la ligne du Fonds stratégique d'investissement et du grand emprunt. Comment les intervenant se positionnent-ils par rapport à ces deux leviers de l'action gouvernementale ?