Nous n'avons pas de chiffres exacts dans ce domaine.
Huit critères président désormais à l'attribution de l'aide française. Lorsque l'on observe la liste des premiers bénéficiaires de notre APD, le respect du critère de la démocratie et des droits de l'homme n'apparaît toutefois pas clairement.
Concernant le problème de la visibilité, cela revient à aborder le débat relatif aux biens publics mondiaux. Dans certains pays, la France est accusée de ne rien faire alors que nous sommes le deuxième donateur mondial ! La Chine, elle, sait rendre visible l'aide qu'elle apporte, parfois en nature et en apparence gratuitement. Toutefois, elle masque le fait qu'elle se livre, en échange, à un véritable pillage des pays dans lesquels son aide est versée.
S'agissant des moyens disponibles, je pense que la grande difficulté de l'aide au développement est de la faire accepter par les populations des pays donateurs, qui continuent de privilégier la Corrèze au Zambèze.