Je salue le fait que, dans ce rapport, le débat entre le bi- et le multilatéral ait été abordé de manière positive, dépassant ce que l'opposition entre ces deux modes d'intervention aurait pu avoir de frontal. Je sais gré aux intervenants d'avoir souligné le point faible de la France : la nette dégradation des contributions volontaires aux organisations internationales. Au palmarès, nous sommes derrière la Belgique en ce domaine ! À propos du Fonds mondial de lutte contre le sida, je rappelle qu'il s'attaque aussi au paludisme et à la tuberculose. Il s'agit d'une institution efficace, dont la France devrait s'honorer d'être l'un des tout premiers contributeurs.
S'agissant des propositions formulées, je reconnais moi aussi qu'il faudrait les hiérarchiser et je me permets, un peu tard, d'en rajouter une à la liste : il est grand temps d'ouvrir un débat sur l'avenir du franc CFA avec les 15 pays concernés.