J'aurai deux remarques. Sur la forme, j'imagine que le rapport écrit sera très explicite sur ce point mais pourriez-vous préciser quelle est la répartition chiffrée, au sein de l'aide publique au développement, entre les trois modalités que sont les annulations de dettes, les dons et les prêts ? Pour chacune de ces modalités, quelle part respective occupent le bilatéral et le multilatéral ?
Sur le fond, vous estimez que l'aide bilatérale française devrait être doublée. Mais si l'on veut bien rappeler que la France consacre déjà quelque 4 milliards d'euros à l'APD, qu'en valeur absolue elle est le deuxième contributeur au monde après les États-Unis, et qu'en valeur relative, en pourcentage du RNB, elle fait jeu égal avec le Royaume-Uni et laisse loin derrière les autres grands pays… n'est-ce pas un effort suffisant par les temps budgétaires qui courent ?
Enfin, sur le sujet majeur de l'articulation entre l'aide bilatérale et l'aide multilatérale, le rapport évoque-t-il la politique menée par les autres grands pays ?