Je suis très honorée d'avoir été pressentie pour cette fonction mais, je ne vous le cache pas, j'ai été surprise car je ne suis pas du tout spécialiste des questions de justice. J'ai compris qu'il était attendu de certains membres du CSM qu'ils apportent un regard neuf, celui de la société civile. À cet égard, j'espère pouvoir apporter ce que j'ai pu apprendre tout au long de mon parcours professionnel – fait de plusieurs allers et retours entre le public et le privé –, notamment en termes de gestion des compétences, de gestion de carrières et de management. Très attachée au service public, je considère comme un défi formidable de participer au CSM dans sa nouvelle configuration, porteuse d'une ambition forte d'évolution de la justice. Si, modestement, je peux y apporter ma pierre, ce sera un honneur et une satisfaction.