Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de Jean Proriol

Réunion du 21 décembre 2010 à 17h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Proriol :

Nous nous félicitons, monsieur Bailly, que le Président de la République ait pensé à vous reconduire dans vos fonctions. Ce choix ne nous étonne pas : vous avez su vous adapter aux contraintes imposées par des directives successives, que nous avions tous du mal à admettre, et vous avez assuré le succès de la Banque postale, entreprise qui n'allait pas de soi, surtout si nous avions écouté vos concurrents qui souhaitaient que La Poste, entreprise selon eux archi-subventionnée par l'État, devait en rester au CCP !

Vous avez par ailleurs apaisé les relations avec les collectivités territoriales. Vous avez réussi à créer un climat de confiance – comme vous l'aviez déjà fait à la RATP – avec l'AMF et l'ensemble des élus. Vous avez également réussi la transformation du statut, qui a fait de La Poste un établissement conservant des missions de service public sous la forme juridique de la société anonyme – en dépit des adversaires acharnés qui avaient à l'époque crié à la privatisation.

Pensez-vous que le personnel adhère à votre conception de la modernisation et de l'innovation ? La température psychologique du groupe vous donne-t-elle des inquiétudes ?

Pourriez-vous préciser les ambitions européennes de La Poste ? Les Allemands et les Néerlandais ont eu des visées sur le secteur postal français. La menace semble écartée, ce qu'on doit porter aussi à votre crédit.

L'observatoire de la présence postale dans les zones prioritaires commence à travailler, parfois avec difficulté, quand des points de vue divergents doivent être rapprochés. Nous sommes heureux que l'État fasse passer le fonds de péréquation postal de 135 à 170 millions d'euros par an.

Vous avez été peu disert sur la Banque postale : confirmez-vous qu'elle restera partie intégrante du groupe La Poste ? En tant que rapporteur, j'avais souligné qu'il ne pouvait y avoir de Poste sans Banque postale, ni de Banque postale sans Poste. Qu'en est-il des prêts aux collectivités locales ? Envisagez-vous des associations en vue de proposer des solutions à celles qui sont dans l'embarras ?

Par ailleurs, La Poste a-t-elle conscience que ses heures d'ouverture doivent correspondre aux besoins de nos concitoyens, notamment le midi et le soir ? Certes, il faut obtenir en la matière l'accord du personnel.

Enfin, en matière de développement durable, allez-vous recourir à la voiture électrique – la presse en a évoqué la possibilité ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion