Aux plus sceptiques, je recommande la lecture du rapport que j'ai commandé à Catherine Vautrin sur le sujet : il comporte tous les arguments nécessaires pour vous convaincre que la libéralisation des droits de plantation serait une erreur majeure pour la viticulture française.
Pourquoi ? Premièrement, il faut savoir que, sur 1,5 million d'hectares actuellement labellisés en AOC, un tiers seulement est réellement planté. Si vous libéralisez les droits, l'intégralité sera plantée, les prix s'effondreront et les efforts des viticulteurs pour améliorer la qualité de leur production ne seront plus rémunérés.
Deuxièmement, le choix que nous avons fait avec les viticulteurs est celui d'une organisation de la gamme, d'une valorisation des produits, de l'excellence de la viticulture française et de l'exportation vers les marchés.