Je regrette effectivement qu'il ne se dégage pas, loin des sempiternels dogmes et caricatures, de consensus de part et d'autre de cet hémicycle sur des sujets aussi importants pour nos concitoyens que la lutte contre l'insécurité. La démagogie, mes chers collègues, n'a pas sa place dans un débat qui vise à protéger nos concitoyens.
À cet égard, les mesures adoptées vont conforter les forces de l'ordre dans leur capacité, d'abord, à anticiper et prévenir et, ensuite, à protéger, à lutter et à intervenir contre toutes menaces et tous risques susceptibles de porter atteinte aux institutions, à la cohésion nationale, à l'ordre public et, bien sûr, aux personnes, particulièrement aux plus fragiles d'entre nous.
En tant qu'élus de la nation, nous ne pouvons que nous réjouir de ces mesures qui donnent les moyens de lutter encore plus efficacement contre une délinquance de plus en plus jeune et de plus en plus violente, désormais sans scrupule, je dirais même sans foi ni loi, qui fait régner la terreur dans bon nombre de quartiers. Les derniers épisodes, comme l'assassinat d'Aurélie Fouquet, les événements de Grenoble ou encore les agressions contre les sapeurs-pompiers, qui ne peuvent plus intervenir et sauver des vies que sous escorte policière, en sont l'illustration saisissante.