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Intervention de Françoise Hostalier

Réunion du 14 décembre 2010 à 16h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Hostalier :

Nous n'avons pas vocation à demeurer sur place indéfiniment : dès que les Afghans seront en mesure d'assurer seuls leur sécurité, nous partirons. Mais reste à savoir quand ce sera le cas, d'autant que la frontière avec le Pakistan devra préalablement être sécurisée. Il serait irresponsable de partir avant que ces conditions ne soient réunies. Le processus de désengagement devra donc être progressif.

Il convient de préciser à cet égard que, si la formation des forces afghanes se déroule convenablement, comme le montre l'action de notre gendarmerie, elle reste ralentie par l'analphabétisme de beaucoup des recrues.

Quant aux Afghans, ils sont pris entre deux feux, comme les Algériens vis-à-vis du groupement islamique armé dans les années 1990. Certes, ils fournissent des vivres et de l'argent aux talibans, mais s'ils s'y refusaient, ils risqueraient d'être pris en otages par les insurgés, ou encore d'être exécutés.

En Kapisa et en Surobi, la population afghane coopère avec les militaires français, en leur signalant notamment l'endroit où sont placés les engins explosifs improvisés. Cela prouve que la population n'est pas dupe.

Enfin, je répète que les zones d'Hérat, de Mazar-é-Sharif ou de Kaboul notamment ne souffrent pas de problèmes de sécurité majeurs.

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