Nous avons essayé de rationaliser les crédits et vous nous donnez, à l'occasion de l'examen de ce budget, des leçons en nous annonçant ce que vous feriez si vous redeveniez majoritaires.
Avec les collègues de la majorité, nous avons souligné que certains sujets mériteraient un peu plus de consensus. La sécurité est une fonction régalienne de l'État. Ainsi que le rapporteur l'a fort bien rappelé : la sécurité est la première des libertés.
Je retiens de nos débats que l'opposition ne trouve rien de bien à aucun article du projet proposé. Pourtant, nous aurions au moins intérêt à trouver des éléments susceptibles de faire l'objet d'un consensus.
Quant à la sécurité civile, monsieur le ministre, c'est un vrai sujet. Je rappelle que ses crédits donnent lieu, chaque année, à une discussion budgétaire. Or les remarques des groupes de l'opposition n'ont pas forcément été très substantielles cette année, bien qu'il s'agisse d'un dossier extrêmement important.
Le Gouvernement propose une restriction budgétaire, dans un contexte que l'on connaît. Je crois effectivement, monsieur le ministre, que vous êtes face à des contraintes. Il en va de notre responsabilité politique et, en tant qu'orateur du Nouveau Centre sur ce texte, je vous apporte notre soutien pour mener un effort global. Ce n'est pas de gaieté de coeur que vous êtes obligé de présenter cet amendement et il y a un minimum de solidarité dans la majorité. Pour ma part, j'assume mes responsabilités.